
Histoire du village
Infos principales
Date de naissance : époque gallo-romaine.
Habitants : Depuis le dernier recensement de 1999 à 2017, la population est passée de 1 182 à 1 324 Rufféennes et Rufféens.
Superficie : 1 112 hectares, soit 103 habitants par km²
Altitude : 240 m.
Code INSEE : 21535
Sobriquets : les Badauds pour Ruffey, les Bourgeois pour Echirey.
Maire : Nadine MUTIN
Signe particulier
Les armoiries de Ruffey-lès-Echirey se blasonnent « D’or à la fasce d’azur chargée d’une étoile d’argent, aux trois croissants de gueules, deux en chef et un en pointe ». Elles reprennent les éléments des armoiries de la famille Desbarres.
Le nom de la commune provient de la contraction de Ruffey et Echirey, qui sont deux parties distinctes du village, l’intitulé définitif de la commune étant apparu en 1826.
Anecdote
La fresque qui se trouve au-dessus du maître-autel de l’église Saint-Grégoire est une copie fidèle des Docteurs de l’Eglise du peintre italien Francesco Sacchi (1599-1661). Copie pas si fidèle que ça puisque Léon Leniept, le peintre qui l’a réalisée, n’a pas suivi son modèle pour représenter le visage de saint Grégoire, à qui il a donné des traits ressemblant plutôt à ceux de l’abbé Jacotot, commanditaire de l’oeuvre. Espièglerie ou reconnaissance de la part de l’artiste qui, il est vrai, refusait de peindre quand sa bouteille était vide…
Coups de coeur
- Le lavoir d’Echirey, alimenté par une source jaillissant du sol à cinquante mètres en amont. Tout à côté, se trouve une niche gothique portant l’inscription 1608. Le ruisseau qui longe à couvert la rue de la Motte, nourrit la mare située un peu plus loin à gauche, puis va rejoindre le ruisseau du Basmont ;
- Le lavoir du Basmont, aux cinq arcades, date de 1864 et est alimenté par l’eau du ruisseau du même nom. Son eau, dont la température est d’environ 15° en toute saison, aurait des priorités thérapeutiques ;
- La mare de la rue du Fontenis, qui aurait été construite en 1756 à la demande du seigneur de Berbisey, servait à rouir le chanvre, c’est-à-dire tremper dans l’eau les plantes textiles pour séparer les fibres que l’on pouvait ensuite filer.
